Chômage. "Je le dis aux français, c'est un échec" !


L'augmentation du nombre de chômeurs est en baisse, mais ils sont de plus en plus nombreux quand même ! En somme Nicolas Sarkozy nous dit que grâce à lui c'est pire, mais que ça aurait pu être pire encore. Il y a cinq ans, le même Sarkozy tenait un autre langage, ... Encore une citation à ajouter au dictionnaire démagogique (en douze volumes), de Nicolas Sarkozy de Nagy Bocsa ! Cette video, que certains connaissent déjà, est trop drôle (dans le genre grinçant), elle mérite bien d'être vue encore une fois !



En cinq ans, le Président sortant s'est montré incapable de répondre à la principale préoccupation des gens : le chômage. Perdre son boulot, ne plus pouvoir faire face au remboursement de ses emprunts, perdre sa maison, ne plus boucler les fins de mois, devenir Sdf, c'est le mauvais rêve et le premier sentiment d'insécurité des français. Pour 71 % d'entre eux c'est le principal sujet qui les préoccupe. Pour 50% des français, l'emploi est  la priorité des priorités dont devra s'occuper le prochain président de la République.

Obliger les chômeurs à travailler ? Chiche ! Mais pour ça, il faudrait commencer par les emplois. S'il y a un million de chômeurs de plus depuis que Sarkozy gouverne, c'est qu'il  y a un millions d'emplois en moins, un peu de bon sens ! Prétendre supprimer le chômage avec comme remède sept heures de travail obligatoire, des stages, le truquage des statistiques, et des boniments de foire, Invoquer la valeur travail après avoir augmenté le nombre des chômeurs, n'est pas digne d'un homme d'État.

Oui, pour réduire le chômage il faut créer des emplois. Réindustrialiser la France, relocaliser les entreprises qui se sont installées à l'étranger, développer les énergies nouvelles et les emplois "verts", lancer de grandes infrastructures européennes. La France a besoin de professeurs, d'nfirmières, de policiers. C'est ça une politique d'État qui relancerait la consommation et le marché intérieur, elle serait longue à mettre en oeuvre sans doute, mais solide. En somme, tout le contraire de la politique de poudre aux yeux actuelle.

Il ne reste plus à l'auteur de cette promesse qu'à tenir ses engagements.