L’irruption volca... nique les humains.
Les petits hommes sont en colère
Ils errent dans les aéroports
Loin de leurs ports d’attaches
Attachés à leurs projets gâchés
Par la nature revenue sur le devant d’une scène oubliée.
Pauvres humains devenus jouets
Dans les mains d’éléments impossibles à déjouer:
"Quoi! Qu’est-ce que c‘est ? Comment est-ce possible ?
Pourquoi me prend- t’on comme cible ?"
Mais oui, petit humain, tu es un pion Quand les dés sont jetés
Par un volcan réveillé!
Même si tu as le pouvoir
Tu n’es pas le plus fort
Tu l’avais oublié ?
La nature peut devenir croque-mort
Tsunamis, tempêtes, tremblements de terre
Seront toujours là pour te rappeler
Que tu n’es pas plus gros qu’un ver de terre
Devant les éléments déchaînés.
Et j’aimerais qu’une conscience mondiale
S’éveille devant les conséquences mondiales
De tous tes actes sur le vivant.
Saisissons au vol, comme un symbole
Cet arrêt dans le ciel, du trafic
Et voyons comme pacifiques
Les volutes cendrées
Du magma déchaîné,
Car peut être grâce à elles
Une colonne de "Grenelle"
S’élèvera dans les consciences ?
Sous le glacier d’une crise économique
Couve la lave d’une crise écologique
Dont tu ne veux arrêter l’irruption
Car ça te donne des boutons
D’essayer de changer, du monde, ta vision.
Et de la planète tu te crois le maître…
Mais…
Décolle de ton ego, petit homme
L’arrêt du fret aérien n’est rien
Devant ce qui va se passer
Si tu continues ton non respect
Pour le monde déjà blessé.
> Maryse la diseuse, mardi 20 avril 2010.
Un commentaire ?