Giuseppe Garibaldi, héros légendaire, et sa rue à Bourges (13).

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Parcours des rues de Bourges pour le 150e anniversaire de la Commune. Proche de la place Malus, la rue Garibaldi va de l’Avenue Ernest Renan jusqu'à la rue des Dahlias. Le nom de Garibaldi a été donné à cette rue par le Conseil municipal de Bourges en 1921.

Giuseppe Garibaldi (né Français à Nice 4 juillet 1807 - mort à Caprera 2 juin 1882), est un général, homme politique et patriote italien. Acteur majeur de l’unification de l’Italie, il a été surnommé le ”Héros des Deux Mondes” en raison de ses campagnes en Amérique du Sud et en Europe. Garibaldi a personnellement conduit comme chef et combattant un grand nombre de batailles qui ont permis la constitution de l’Italie unifiée. Il est considéré, avec Cavour, Victor-Emmanuel II et Mazzini, comme l’un des ”pères de la patrie” italienne. En somme, un personnage quasi légendaire.

Passionné par la vie en mer Garibaldi s’enrôle dans la marine sarde en 1833. Participant à un mouvement insurrectionnel à Gênes en 1834, il doit fuir l’Italie. Il se rend en Amérique du Sud et de 1838 à 1845, sur terre et sur mer, il participe aux combats du Brésil de l’Uruguay de l’Argentine pour leur indépendance.

Le 23 juin 1848, après 14 ans d’absence, Garibaldi débarque à Nice avec ses compagnons et participe aux combats pour l’indépendance de l’Italie. Plusieurs années mouvementées de lutte, de batailles victorieuses, d’échecs et d’exils l’attendent. Mais elles se soldent par l’unification et l’indépendance du royaume d'Italie qui est proclamé le 17 mars 1861. Garibaldi est considéré comme l’artisan de cette unification. Lorsqu'il entre dans l'enceinte du parlement italien, les députés l'accueillent debout en l’applaudissant.

Pendant la guerre contre la Prusse en 1870-1871, les comités de Défense nationale, sous l’impulsion de Gambetta, font appel à Garibaldi. En 1870, il met son épée au service de la France. Les 25 et 26 novembre, à la tête de 10 000 tirailleurs français de l’armée des Vosges, il remporte une victoire à Dijon.

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En février 1871, Garibaldi est élu sur les listes de l’Union républicaine, sans avoir été candidat, à l’Assemblée nationale française comme député de la Côte-d’Or, de Paris, d’Alger et de Nice, ville qui le sollicite. À Paris, il arrive en quatrième position derrière Louis Blanc, Gambetta et Victor Hugo. 

Mais les députés monarchiste et majoritaires contestent son élection, le candidat étant étranger, ne serait pas éligible! Les conservateurs ne pardonnent pas à Garibaldi, franc-maçon et républicain ardent, ses combats contre le pape pour réaliser l’unité italienne. Cet argument fait bondir le député Victor Hugo, qui s’exclamedans un discours mémorable : ”Cet homme qu’avait-il? Son épée qui avait délivré un peuple et pouvait en sauver un autre. Il l’a pensé, il est venu, il a combattu” Et il proclame ”Je n'ai pas l'intention de heurter personne, je dis uniquement la pure vérité en déclarant que lui seul parmi tous les généraux qui ont lutté pour la France, n'a jamais été vaincu ! Abreuvé d’injures, Hugo descend de la tribune et rédige aussitôt sa lettre de démission !

Blessé par l’accueil des députés conservateurs, Garibaldi refuse ses mandats. Le 10 mars, le corps des volontaires garibaldiens est dissous. Le 15, il retourne à Caprera. Le 24, les insurgés de la Commune de Paris font appel à lui pour devenir général en chef de la garde nationale parisienne ainsi qu’en décident, le 15 mars 1871, par un vote unanime les 1 325 délégués des 215 bataillons de fédérés. Âgé de soixante-quatre ans, l’homme à la chemise rouge se sent trop vieux et décline la proposition, mais il encourage ses compagnons d’armes à s’engager aux côtés des communards.

En septembre 1872, il écrit à son ami Ceretti: L’Internationale est le soleil de l’avenir!” Mais il reste éloigné des idées marxistes ou anarchistes ; pour lui l’Internationale c’est ”la continuation de l’amélioration morale et matérielle de la classe ouvrière, laborieuse et honnête”.

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> Sources. Wikipedia. Garibaldi.
Histoire des noms des rues de Bourges, par Roland Narboux. Éditions CPE.
Bourges pas à pas, par Georges Richet. Éditions Horvath.
La Commune et les communards du Cher, par Jean-Pierre Gilbert. L’Alandier.

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