Moins d'impôts pour les uns, plus de taxes pour tous les autres !

Ceinture-privations

Heureusement que les français (ceux qui ont la chance d'avoir un boulot), pouvaient "travailler plus pour gagner plus", car en deux ans seulement, l'État dirigé par l'UMP a créé seize nouvelles taxes représentant quatre milliards d'euros pris sur le pouvoir d'achat des familles. Et voici la liste des taxes décidées par Nicolas Sarkozy depuis son accession à l'Élysée en 2007. 

- Taxe pour le Revenu de Solidarité Active (entre 1 et 2 milliards)

- Taxe sur les assurances et les mutuelles (1 milliard)

- Taxe sur l'intéressement et la participation (400 millions)

- Taxe sur les stock-options (250 millions)

- Franchises médicales (850 millions)

- Hausse des cotisations retraite (150 millions)

- Taxe sur la publicité des chaînes privées (chiffres non publiés).

- Taxe sur les compagnies pétrolières (150 millions)

- Taxe pour financer la prime à la cuve (100 millions)

- Taxe sur les ordinateurs (50 millions)

- Taxe pour copie privée des disques durs externes et clés USB (167 millions)

- Taxe sur le poisson (80 millions)

- Taxe sur les huiles moteurs (44 € par tonne de lubrifiant)

- Taxe sur les imprimés publicitaires (chiffres non publiés).

- Hausse de la redevance télévision (20 millions)

- Contribution exceptionnelle (exceptionnellement reconduite chaque année depuis... 1991) sur les ventes en gros de produits pharmaceutiques (50 millions).

- Taxe sur la téléphonie et internet (80 millions minimum)

- Taxe sur les grosses cylindrées (malus auto annualisé : 160 € par an par auto)

- Chèque transport (pas de plan de financement pour l'instant).

Ne pas augmenter les impôts, Nicolas Sarkozy l'a fait : des allègements fiscaux ont été accordés aux grandes fortunes (le fameux bouclier fiscal).

Et il a fait encore plus. Les exonérations sur les cotisations sociales accordées en 2008 aux employeurs représentent autant que le déficit de la Sécu prévu pour 2010 !

Ces exonérations ont augmenté de 13,1% en 2008 pour atteindre le montant record de 30,7 milliards d'euros, d'après les chiffres de l'ACOSS (Agence centrale des organismes de sécurité sociale), publiés le 21 décembre 2009. C'est le montant du déficit prévu pour la "Sécu" en 2010. 

Plus de 92% (28,5 milliards d'euros) de ces dégrèvements ont bénéfice aux employeurs. 

Et tout ça creuse le déficit de l'État et augmente son endettement auprès des banques privées ! À cause des décisions de l'Europe, les États ne peuvent plus emprunter aux banques d'État (à des taux préférentiels), ils ont obligation d'emprunter sur le marché bancaire (à des taux supérieurs).

Les impôts et les taxes que nous payons existent pour financer les services publics, des équipements, le TGV, les hôpitaux, les universités, des enseignants, des médecins et des infirmières, une armée, sans oublier la cotisation de la France au budget de l'Europe. Tout ça devrait se faire au bénéfice des français. Mais le dogme du "libéralisme" économique suivi aveuglément par Nicolas Sarkozy  veut qu'on réduise la part de l'État au bénéfice du secteur privé. Résultat : France Télécom, Gaz de France, La Poste, sont privatisés ou en voie de l'être. Conséquences : hausse des tarifs, atteintes aux acquis sociaux, destructions d'emplois, licenciements, de plus en plus de chômeurs.

En conclusion, je vous suggère le "petit jeu des transferts", la règle est simple : il faut trouver qui se voit retirer de l'argent et trouver qui en bénéficie.

Source :

http://www.impots-utiles.com/impots-les-fausses-promesses-de-l-ump.php