La Borne. Les accordéons de monsieur le Maire. | gilblog-archives. | Jean Pierre Gilbert >

Les accordéons de monsieur le Maire.

> Quand il était encore enfant, François Mellot accompagnait son père qui jouait dans les frairies. “Mon père était boulanger à Sury ès Bois, il partait sur sa moto pour jouer dans les bals, et souvent avec sa batterie sur le dos ! Plus tard, à Châtillon sur Loire, j’allais écouter Paul Jouannet qui jouait de l’accordéon dans les cafés, et aussi je faisais les bals-parquets pour danser. C’est à cause de tout ça que m’est venue cette envie de collectionner les accordéons et que je parcours les brocantes”. 

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La collection de François Mellot compte plus de cinquante accordéons, en majorité des accordéons diatoniques. Les dates de fabrication des pièces de sa collection s’échelonnent de 1840 à 1960. “Mon premier achat a été un François Dedenis de 1903 fabriqué à Brive, mon achat le plus récent un Stradellina des années 50 à décor de perles. Ma pièce la plus originale c’est un Busson de 1840, je l’ai trouvé, tout bonnement, sur une brocante locale.”

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Une belle pièce de la collection, un Hohner Verdi III, touches piano, de 1945. Sur le mur un décor original de la salle de l'ancien café de La Chapelotte.

La collection de François s’enrichit, parfois par de curieux détours, grâce aux amis. C’est ainsi qu’un Mélodéon de 1903 vient de lui être offert par son voisin Jo Schnapp qui l’a trouvé dans une brocante allemande à Dresde; et c’est Nathalie Mestre (“Chez les filles”) qui était là bas également qui l’a rapporté dans sa voiture !

Quand il ne restaure pas ses instruments, François Mellot envisage quelques projets pour montrer sa collection au public. Si tout va bien, il fera une présentation à La Chapelotte en février 2009. Et peut être aussi, en collaboration avec le Syndicat d’initiative, une exposition à La Borne… c’est pour bientôt.

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> Le 6 mai 1829, un Arménien de Vienne, Cyrill Demian dépose le brevet de l'"accordion" avec ses fils Carl et Guido. La même année, le 19 juin, à Londres, Charles Wheatstone dépose lui aussi un brevet pour un "symphonium". Puis le brevet du concertina est déposé le 8 février 1844. En Italie, Paolo Soprani fonde en 1863 la première fabrique d’accordéons (fisarmonica) à Castelfidardo, berceau mondial de l'accordéon avec Stradella dans la province de Pavie. En France, Lyon avec la célèbre firme Cavagnolo, Sarlat avec la fabrique Accordiola et Tulle avec la fabrique Maugein Frères, sont trois des villes importantes pour l'accordéon français. La ville de Brive, avec l'usine Dedenis, fut très longtemps le siège de la première industrie de l'accordéon en France (Wikipedia) .

Si vous voulez en savoir plus, François Mellot vous recommande le livre “Accordéon diatonique, itinéraire bis”. Ouvrage collectif, FAMDT éditions.